Christine Carrier, directrice depuis 2014, évoque la réouverture et les missions de la BPI.
Comment le public a-t-il investi la BPI Lumière ?
Depuis le 25 août, il revient de plus en plus nombreux chaque jour. Une enquête sera lancée en novembre. Les premiers revenus en tout cas attendaient cette réouverture avec la satisfaction de retrouver ce lieu avec ses horaires d’ouverture atypiques, même si on a quitté le cœur de Paris.
A quoi vous avez spécialement tenu ?
A trois principes : la convivialité, le bien-être et le documentaire. Nos services spécifiques devaient trouver une place dans ce nouveau lieu. L’auto-formation d’abord, pour un public qui a des besoins autour de la recherche d’emploi, du laboratoire de langues, du travail scolaire. Il y a aussi la pratique musicale, celle du jeu vidéo. La BPI est aussi un lieu culturel où, par la pratique, on acquiert des connaissances. C’est un pôle documentaire ouvert à tous qui permet d’étudier, de se documenter en tant que citoyen, de trouver une information fiable. Un gros travail a été mené autour de la cohérence des collections. Concernant l’action culturelle, une petite partie aura lieu ici, et pour tout le reste, le cinéma documentaire, les rencontres, nous avons noué des partenariats avec le Forum des images, le Centre Wallonie-Bruxelles et bientôt le MK2 Bibliothèque, mais aussi les bibliothèques de la ville de Paris et la Maison de la poésie. La Gaîté lyrique va accueillir la prochaine édition de