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Libération
Série d'été

Bisbilles en héritage : entre les enfants Belmondo, la fin des scrupules en veux-tu, en villa

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(1/5) Si les descendants d’Alain Delon sont habitués des règlements de compte fratricides par presse interposée, l’après-«Bébel» a longtemps paru idyllique. Pourtant, une grande demeure et une société immobilière sur l’île d’Antigua déchirent les héritiers en coulisses.
Jean-Paul Belmondo et ses enfants, Patricia, Florence et Paul, à Nice. (UNIVERSAL PHOTO/SIPA/SIPA)
publié le 19 juillet 2025 à 8h40

Jean-Paul Belmondo est à jamais «Bébel», le magnifique, l’enfant terrible, l’une des plus belles gueules du cinéma français, «une sale gueule», préférait-il dire avec goguenardise, et cela revenait au même. Icône de la Nouvelle Vague, voguant du comique au drame aussi facilement qu’il s’agrippait dans ses films au-dessus du vide, se lançait tel un équilibriste inconscient sur le toit du métro, atterrissait sur un avion en vol depuis un hélicoptère ou sautait de toit en toit à 50 mètres au-dessus du boulevard Haussmann…

Jean-Paul Belmondo «superman», «sportif», «désinvolte», «boxeur», «frondeur», «séducteur». Jean-Paul Belmondo, son immense carrière et sa cultissime bande du Conservatoire dont il rêvait d’obtenir le premier prix – Françoise Fabian,