Jean-Paul Belmondo est à jamais «Bébel», le magnifique, l’enfant terrible, l’une des plus belles gueules du cinéma français, «une sale gueule», préférait-il dire avec goguenardise, et cela revenait au même. Icône de la Nouvelle Vague, voguant du comique au drame aussi facilement qu’il s’agrippait dans ses films au-dessus du vide, se lançait tel un équilibriste inconscient sur le toit du métro, atterrissait sur un avion en vol depuis un hélicoptère ou sautait de toit en toit à 50 mètres au-dessus du boulevard Haussmann…
Jean-Paul Belmondo «superman», «sportif», «désinvolte», «boxeur», «frondeur», «séducteur». Jean-Paul Belmondo, son immense carrière et sa cultissime bande du Conservatoire dont il rêvait d’obtenir le premier prix – Françoise Fabian,