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Extrait de la série «The Garden», de Siân Davey.Siân Davey

Hors normes (2/5)

EN IMAGES - Les plus belles fleurs du jardin

Il n’y a pas que le «hors champ» ou le «hors cadre»… Cet été, le service photo de «Libé» invite à découvrir d’autres espaces en marge. Aujourd’hui, les travaux de Siân Davey, qui a fait pousser des inconnus entre ses coquelicots.
Par
Texte Nadja Delmouly
Photo Siân Davey
publié le 13 août 2024 à 7h30
Extrait de la série «The Garden», de Siân Davey.
Siân Davey
«Pourquoi ne pas emplir notre ­jardin de fleurs sauvages, d’abeilles, et des personnes que l’on rencontre de l’autre côté du mur d’enceinte ? Nous les y inviterons pour que tu les photographies.»
Siân Davey
Lorsque Siân Davey entend ces mots de la bouche de son fils Luke, une après-midi d’hiver, alors que son esprit est appliqué à résoudre une crise familiale, elle décide de lancer cette série, «The Garden».
Siân Davey
Ce qui a suivi a été pour elle «un pèlerinage : un acte continu pour cultiver un espace ancré dans l’amour, une offrande révérencieuse à l’humanité. C’est ce qui est devenu le Jardin».
Siân Davey
Les plantes et les personnages se révèlent au gré des éclosions des fleurs endémiques, nourries des prières profanes qu’ont faites Siân Davey et son fils lors des semis au rythme des cycles de la Lune, attirant ainsi à eux les histoires de cœurs brisés ou d’amours naissantes livrées dans l’intimité de ce jardin devenu communauté.
Siân Davey
Lunaires, ses personnages fondus dans les coquelicots, bleuets et autres reines-des-prés ne le sont pas moins, et chacun a sa place dans le Jardin : plus ou moins jeunes, plus ou moins dévêtus, marginaux ou genrés.
Siân Davey
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Une invitation à la lascivité et à l’émerveillement de tout ce que la nature nous apporte, et le reflet de ces humanités qui cohabitent.
Siân Davey
Siân Davey est née à Brighton en 1964. Elle vit actuellement à Devon, au Royaume-Uni.
Siân Davey