Chaque matin, c’est un ballet incessant. Sur le pont de pierre bordelais, des milliers de cyclistes se croisent dans les deux sens pour franchir le fleuve et relier les deux rives. Le ronronnement des voitures a quasiment disparu depuis 2017. Plus aucun véhicule à moteur, hormis les secours, les bus et les taxis, ne sont autorisés à franchir l’emblématique édifice du XIXe siècle. Quelques centaines de mètres en amont, face au miroir d’eau – un bijou architectural créé par le fontainier Jean-Max Llorca, maintes fois imité depuis – une large bande de 80 mètres sur 4,5 kilomètres de long relie la gare Saint-Jean aux bassins à flots. Au milieu des façades du XVIIIe siècle et de l’impétueuse Garonne, les piétons y côtoient aussi bien les bicyclettes que des bipèdes à rollers. Là aussi, la voiture n’est plus en terrain conquis depuis le début des années 2000. Sous le mandat d’Alain Juppé, maire de la capitale girondine entre 1995 et 2019, les q
Série d'été
La revanche d’une ville : Bordeaux se la coule douce
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En haut, le pont de pierre en février 2016. La circulation des tramways y est compliquée par l'affluence des voitures. En bas, en octobre 2019, piétons, cycliste et tramway partage le pont. (F. Cottereau et M. Cavalier/MaxPPP et Hemis.AFP)
publié le 16 août 2024 à 17h30
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