Si la métaphore semble facile, c’est qu’elle a quelque chose de l’ordre de l’évidence quand on se réfère à un pays dont le territoire accueille (encore) 60 % de l’Amazonie : longtemps, Sebastião Salgado est resté l’arbre qui a caché une forêt de photographes brésiliens, dont nul ou presque ne se faisait l’écho. En ce sens, l’année 2025 pourrait revêtir une tournure cruciale, en faisant bouger (un peu) les lignes. Fin mai, la légende Salgado, dont le nom avait entre autres été associé aux agences Sygma, Gamma et surtout Magnum, mais aussi à l’Unicef, à Reporters sans frontières et à l’Académie des Beaux-Arts, est morte à l’âge de 81 ans, déclenchant une pluie légitime d’hommages.
Photographie
Le Brésil en mille regards : au commencement, était Salgado…
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«Mouvement des paysans sans-terre, Etat de Sergipe, Brésil» (1996). (Sebastião Salgado/Collection BNF)
par Gilles Renault
publié le 19 juillet 2025 à 9h23