Le Brésil en mille regards : Maristela Colucci, clichés en noir et bancs de poisson

Un poisson-ballon photographié au large de Paraty, dans l'Etat de Rio de Janeiro.

Au large de l'île de Trindade. Un silence intemporel s’installe dans les photographies en noir et blanc de Maristela Colucci.

Archipel Fernando de Noronha. Avec une vingtaine d’années de plongée à son actif, des livres, des expositions teintées d’engagement pour la préservation des océans, la photographe a su capturer la beauté des profondeurs de l’Atlantique, vouant une affection particulière aux eaux brésiliennes.

Archipel Fernando de Noronha. Munie de ses bobines argentiques, d’un objectif macro et grand angle, Maristela Colucci écarte, dès 1985, la représentation esthétisante colorée du monde sous-marin et s’approprie la puissance du noir et blanc, tel un outil pour défendre l’environnement et sensibiliser la population.

Au large de l'île de Trindade.

Archipel Fernando de Noronha. L’artiste plongeuse se rapproche des raies, dauphins, bancs de poissons avec un regard empreint d’ombres et de lumières latentes.

Au large de l'Ilha Grande. Nous sommes sous l’eau, la proximité avec les créatures marines est lunaire, Maristela Colucci nous conduit dans un sillage à la respiration solitaire.

Archipel Fernando de Noronha.

Archipel Fernando de Noronha. La photographe livre des plans séquences composés de micro-organismes, de rencontres imprévisibles, mémorables comme celle qu’elle raconte avec le ballon-poisson déployant son mécanisme de défense pour échapper au mérou, ou la tortue classée «en danger d’extinction».

Un requin-citron, espèce classée «vulnérable», croisé dans l'Atoll das Rocas.