La currywurst berlinoise, sauce qui peut
La célèbre currywurst, ou saucisse au curry, a vu le jour en Allemagne. Herta Heuwer, une Berlinoise, a réussi à créer une sauce à base de curry et d’ingrédients importés par les soldats britanniques, en 1949. Elle en a profité pour en faire son gagne-pain dans le quartier de Charlottenburg. En 1951, elle décide de breveter sa sauce sous le nom de «Chillup» et bien aidée par le concept allemand des Imbissstände, petites baraques où l’on peut se réapprovisionner pour le déjeuner, elle s’est imposée dans le paysage germanique et notamment dans la capitale comme le snack phare à déguster sur le pouce, le long d’un canal, pendant une pause vélo ou travail, ou tout simplement par plaisir des saveurs. Notre article.
Le choripán, tout feu tout fan
Ah, l’Argentine! Ses vignes et son délicieux pinard, ses pizzas (de nombreux Italiens sont passés par là) et, surtout, ses élevages de bœufs mastoc et ses asados traditionnels où l’on fait griller tellement de barbaque que la seule vue du barbecue qui fume pourrait provoquer une crise d’apoplexie chez un végétarien. Côté gastronomie, il est clair que le pays du Che et d’Astor Piazzolla ne s’en laisse pas conter par les partisans du no/low alcohol et d’une alimentation healthy-écolo. La viande, c’est sacré – au point, d’ailleurs, de la servir volontiers sans garniture, telle quelle au centre de l’assiette. Et si les Etats-Unis, l’Australie, le Brésil ou la Corée sont des pays de grande tradition de barbecue, l’Argentine en reste l’une des stars incontestées. On ne s’en plaint pas – même s’il est désormais de bon aloi de prôner la modération. Notre article.
Pogo, une saucisse et que ça saute !
Non, le pogo n’est pas cette danse qui a agité vos corps juvéniles lors de fêtes innocentes où vous vous encanailliez chez vos darons en piochant dans les bouteilles de vos parents. Rappelez-vous: vous sautiez de haut en bas, en vous donnant mutuellement des coups d’épaule et de hanches, tout en poussant des cris – c’était si subversif. Le pogo, c’était aussi ce jouet qui permettait de se déplacer en sautillant sur un piston à ressort et en se tenant à un guidon. Et pourquoi ça s’appelle pogo? En raison des initiales de ses inventeurs allemands, Max Pohlig et Ernst Gottschall (ouais, merci Wikipédia). Nota bene: on a beaucoup de tendresse pour Gary Stewart qui a rebondi sur l’engin 177 737 fois en 20h20 sur le parking d’un Burger King dans le but d’obtenir le record Guinness. Gary, t’es le meilleur. Notre article.
La saucisse de Munich, chauffée à blanc
Impossible d’éviter la saucisse en Allemagne: présente à quasiment tous les repas, sous toutes les couleurs et toutes les formes inimaginables, c’est un peu l’équivalent de nos fromages bien français. Les saucisses allemandes sont un tel objet de culte, de coquetterie et de fierté qu’elles ont chacune des caractéristiques régionales et même des façons d’être dégustées. On a dû choisir parmi 300 saucisses celle qui se dégageait nettement du lot, non seulement par son goût mais surtout sa manière d’être consommée. Nous avons donc arrêté notre choix sur la blanche, virginale, délicate Weiβwurst de Munich. Notre article.
Hot-dog, chien chaud devant
C’est probablement le réflexe le plus commun aux touristes qui se rendent à New York, Seattle ou Chicago : acheter un hot-dog, de préférence à un vendeur de rue – comme dans les films. Tout comme on ne peut décemment se rendre à Paris sans mordre dans un croissant, à Palerme sans siroter un café accompagné d’un cannolo ou à Berlin sans goûter à la currywurst. Ce casse-croûte populaire, né vraisemblablement dans la deuxième moitié du XIXe siècle et popularisé notamment lors d’événements sportifs, est composé d’une saucisse de Francfort – arrivée en Amérique par l’intermédiaire d’immigrés allemands –, d’un pain moelleux, presque brioché, allongé, et de condiments (moutarde, pickles de cornichons). Notre article.