L’été, c’est la saison où blondissent les blés. Et également celle où, dans certains champs, au cours de la nuit, sans un bruit, les épis s’aplatissent pour former des dessins géométriques surprenants, parfois gigantesques. Le phénomène des «cercles de culture» – «crop circles» en anglais, agroglyphes si vous voulez faire savant – a depuis longtemps intégré l’imaginaire populaire (comme dans le film Signes de M. Night Shyamalan en 2002), avec une explication implicite : nous faisons ici face aux traces laissées par des machines volantes, des vaisseaux autrefois éventuellement soviétiques, bien plus certainement venus d’autres planètes. Certains courants ésotériques y voient des messages communiqués par la Terre elle-même.
Quoi qu’il en soit, l’origine non humaine – voire surnaturelle – de ces fresques végétales aux dimensions monumentales serait non seulement évidente, mais démontrable, et démontrée par les initiés. Aidés d’un simple pendule dont ils mesurent les oscillations, ils constatent un comportement parfaitement inhabituel et des interactions «énergétiques» qu’ils quantifient en milliers d’unités «bovis». Impressionnant ! Ou pas.
L’hypothèse extraterrestre
Le phénomène du blé mystérieusement couché dans les champs prend son essor dans le monde anglophone dans les années 70, les dessins gagnant progressivement en étendue et en complexité