Printemps pourri, nappes phréatiques bien remplies ! Dès lors, l’été 2024 sera peut-être l’un des premiers, depuis longtemps, au cours duquel ni le canard régional ni le 13 Heures national ne pondront ce sempiternel sujet : «Faute d’eau dans sa commune, un maire fait appel à un sourcier». Dans l’imagerie populaire, ces sourciers sont dépeints déambulant dans un champ, tenant fermement entre les mains une branche de noisetier en Y ou une baguette du même bois, fendue en son milieu. Au-dessus d’un point d’eau, l’objet s’incline, mû par une force indéterminée (qu’on supposera vaguement liée à une sorte de «magnétisme de l’eau»)…
Toujours opérants au XXIe siècle, avec un outillage divers – souvent, des baguettes de métal coudées à angle droit, ou un pendule – ils proposent volontiers leurs services aux particuliers désireux de forer un puits, ou aux communes rurales en stress hydrique estival. Il n’est d’ailleurs pas rare, lorsque le sujet est abordé, en ple