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Le portrait

Un an après les Jeux : Marie Patouillet, nouvelles pistes

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Après l’or à Paris, la paracycliste a pris sa retraite sportive pour revenir à la médecine et se consacrer à la lutte contre les discriminations.
Marie Patouillet chez elle à Bagnolet, le 16 juin 2025. (Romy Alizée/Libération)
publié le 8 août 2025 à 15h44

Médaillés, artistes ou organisateurs, ils ont marqué la salve olympique parisienne. Quel a été l’impact sur leurs vies et leurs carrières ? Des figures marquantes des Jeux ont accepté de raviver la flamme pour Libé.

Heureusement les vélos sont là, entassés dans un coin du salon, sans quoi on aurait vraiment tablé sur une erreur d’adresse. Dans l’appartement que Marie Patouillet a acheté il y a un an à Bagnolet, rien ne la ramène à son passé de paracycliste. Aux murs, il n’y a pas de maillot, pas de médaille, pas de coupe. Des Jeux de Paris, elle n’a gardé qu’une photo, prise sur le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines le 1er septembre 2024 et désormais encadrée dans sa chambre. On la voit de dos, habillée d’une combinaison tricolore, en train d’embrasser sa femme, l’actrice Soraya Garlenq.

Quelques secondes avant «ce baiser très politique et militant», Marie Patouillet avait avalé les 3 kilomètres de la finale de la poursuite (