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Libération
Série d'été

Un été au poste : «la Carte au trésor», hélico presto

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Mi-amusé, mi-consterné, retour sur des grands classiques du petit écran. Aujourd’hui, le jeu de piste aux énigmes tirées par les cheveux qui nous fit voyager dans nombre de départements (3/6).
Les candidats de «la Carte au trésor» sont trimballés d’un moulin en perdition à une ferme abandonnée, d’un phare reclus à une église bien mal en point. (François Lefebvre)
publié le 15 juillet 2024 à 17h50

Il y a quelque chose de bizarre avec la Carte au trésor, le jeu de France 3 où deux candidats s’affrontent autour d’énigmes dans un département français qu’on cherche par tous les moyens à mettre en valeur, et dont on aperçoit des images vues du ciel. L’émission est longue, souvent ennuyeuse et assez absconse, mais on lui trouve un certain charme. Elle rend hommage à cette France profonde trop rarement mise en avant à la télévision ; son patrimoine, ses cultures locales, son architecture, ses rivières… Sorte de chasse au trésor grandeur nature – l’émission n’est d’ailleurs qu’une variante modernisée de la Chasse aux trésors animée entre 1981 et 1984 par Philippe de Dieuleveult où le reporter disparu cherchait lui-même, souvent à l’étranger, des trésors, guidé par des candidats devant résoudre des énigmes depuis Paris – , le programme a été animé avec un certain succès par Sylvain Augier de 1996 à 2005, puis par Nathalie Simon jusqu’en 2009. C’est finalement le couteau suisse de la chaîne, aux dents plus blanches que blanches, Cyril Féraud, qui en a repris les rênes.

Les candidats sont trimballés d’un moulin en perdition à une ferme abandonnée, d’un phare reclus à une église bien mal en point. Le t