Depuis 2009, la France possède une définition officielle de ce mode de distribution alimentaire alternatif qu’est le circuit court : un seul intermédiaire économique entre le producteur et le consommateur. Il peut s’agir d’un supermarché, s’il s’approvisionne directement auprès des agriculteurs. Mais la majeure partie de ces moyens d’approvisionnement en fruits et légumes, viande ou produits laitiers sont plutôt à chercher du côté des producteurs eux-mêmes. Selon les chiffres 2019 de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), la vente directe a lieu sur les marchés de producteurs (690), ceux de plein vent (9 600), dans des magasins de producteurs (400), via les Amap, les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne, qui proposent des paniers à leurs membres une ou deux fois par semaine (2 500 dans 2 000 communes), directement à la ferme ou dans des casiers connectés.
Les circuits avec un seul intermédiaire sont le fait d’artisans (bouchers, primeurs), qui achètent tout ou partie de leur gamme chez un agriculteur, et de plateforme