Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique d’une société touchée par les crises sanitaires et du service public.

Dans le cadre de la mission créée par le Premier ministre le 19 septembre, les crédits alloués aux campagnes d’information des ministères doivent être suspendus jusqu’à la fin de l’année, avec un objectif de les réduire de 20 % en 2026.

Dans un paysage politique et social marqué par la peur du déclin, voire de l’effondrement, les responsables de tous bords semblent tentés par la solution du pire.

Soutanes, investisseurs et pique-assiette d’extrême droite se croisent dans les locaux du IXe arrondissement qui hébergent les activités financières et politiques de l’homme d’affaires, sous la houlette de François Durvye.

Pas moins de quatre aspirants se disputent le créneau, espérant détrôner le maire écologiste sortant Pierre Hurmic lors du scrutin de mars.

Dans le camp présidentiel, les réactions sont restées mesurées face au discours présidentiel à la tribune de l’ONU, lundi 22 septembre.

La France insoumise poursuit mardi le philosophe devant le tribunal correctionnel de Paris pour injure publique, un procès que l’intellectuel espère retourner contre le parti mélenchoniste pour démontrer son supposé antisémitisme.

Si l’ancien ministre de l’Economie semble aujourd’hui rejeter toute taxe façon Zucman, il n’y a pas toujours été opposé.

Avant la chute de Bayrou, le chef de Renaissance avait suggéré de nommer à Matignon l’ex-numéro 1 de la CFDT. Une idée vite enterrée.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Ces derniers mois, le milliardaire réactionnaire a coupé les vivres à une série de projets politiques. Le manque de liquidité, des changements de gouvernance et la structure fragile de son groupe ébranlent les ambitions du magnat.

Le président français a, lundi 22 septembre, dans un discours historique aux Nations unies à New York, reconnu l’Etat palestinien. Il a conditionné l’ouverture d’une ambassade à la libération préalable des otages et à un cessez-le-feu.

86 maires ont pavoisé leur hôtel de ville du drapeau palestinien ce lundi. En banlieue parisienne, le geste a été mieux accueilli à Gennevilliers qu’à Saint-Ouen où Karim Bouamrane y a accolé une banderole où figure le drapeau israélien.

L’audience s’est ouverte ce lundi 22 septembre devant le tribunal correctionnel de Lyon avec notamment la diffusion de la vidéo intime à huis clos. Le maire de Saint-Etienne fait l’objet de trois mises en examen.

Dans un entretien accordé à L’Usine Nouvelle, l’ancien ministre de l’Economie d’Emmanuel Macron, désormais conseiller pour le géant du semi-conducteur ASML, revient sur l’actualité politique de ces derniers mois et peine à faire son autocri

L’objectif d’Emmanuel Macron, et de ceux qui se sont associés à sa démarche, est d’empêcher la stratégie de Nétanyahou qui cherche à rendre impossible la solution à deux Etats. Et qui ne peut mener qu’à une guerre sans fin.

Qu’elles viennent de Gabriel Attal, d’Edouard Philippe ou d’un autre de ses anciens collaborateurs, les critiques des «affranchis» touchent parfois juste, mais ne peuvent valoir blanc-seing.

Les sièges du département des Bouches-du-Rhône et de la Métropole d’Aix-Marseille ont fait l’objet de perquisitions ce lundi 22 septembre, dans le cadre de deux enquêtes préliminaires impliquant l’élue marseillaise et un ex-collaborateur.

Le député du Nord, Roger Vicot, a annoncé ce lundi 22 septembre qu’il renonçait à se présenter face au dauphin désigné par Martine Aubry, Arnaud Deslandes à la primaire PS prévue le 6 novembre.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Le ministre démissionnaire des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a expliqué les conditions pour la «mise en œuvre» de la reconnaissance de l’Etat palestinien. Et Yaël Braun-Pivet souhaite une réciprocité des pays voisins.

Après le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et le Portugal, la France s’apprête à reconnaître officiellement l’Etat de Palestine ce lundi 22 septembre à l’Assemblée générale des Nations unies.

Avoir un ministre démissionnaire qui est aussi Premier ministre de plein exercice est inédit mais ne met pas en péril la défense de la France. Poids lourds politiques ou techniciens, plusieurs noms circulent pour sa succession à Brienne.

Chez les socialistes, les insoumis, les écolos et les communistes, la question israélo-palestinienne a accentué les fractures y compris en interne et redéfini les équilibres.

En déficit perpétuel d’«enracinement», le parti présidentiel va surtout, au scrutin de mars, rester sur le siège passager dans le cadre d’alliances avec la droite.

L’ancien Premier ministre est arrivé en tête de la législative partielle à Paris dimanche 21 septembre. Il affrontera au second tour, dimanche prochain, la candidate socialiste Frédérique Bredin.

Craignant que le patron de Renaissance, qui veut se présenter en homme libre, n’aille trop loin dans sa rupture avec Emmanuel Macron, de nombreux poids lourds du parti ont boudé son discours de rentrée ce dimanche.

Suivi par neuf pays, Emmanuel Macron doit ce lundi 22 septembre reconnaître l’Etat palestinien à l’ONU. Une décision nécessaire et longtemps attendue, qui doit maintenant être suivie d’actes.

Le chef de l’Etat a posé cette condition dans un entretien à la chaîne américaine CBS diffusé ce dimanche 21 septembre, à la veille de la reconnaissance officielle de l’Etat palestinien par la France.

Au moins 2 000 personnes ont participé, samedi et dimanche, à cette procession qui traverse la campagne du département. Officiellement apolitique, le rassemblement accueille de plus en plus de prêtres de la mouvance catholique identitaire.

Dans un article publié ce week-end dans le «Sunday Times», le milliardaire a sonné une violente charge contre la taxe sur les plus hauts patrimoines. Il a attaqué ad hominem son promoteur, l’économiste Gabriel Zucman.

Le procès du maire de Saint-Etienne et de trois autres prévenus s’ouvrira ce lundi 22 septembre à Lyon, après la révélation en 2022 d’un «kompromat» tramé par l’entourage de l’édile.

A la veille de l’annonce par Emmanuel Macron à l’ONU de la reconnaissance de l’Etat palestinien, dirigeants de gauche et de droite se sont à nouveau affrontés sur la question ce dimanche 21 septembre.

L’édile, qui fait l’objet de trois mises en examen dans le scandale à la vidéo intime au sein de la mairie stéphanoise, révélé en 2022, sera jugé jugé à partir de lundi 22 septembre devant le tribunal correctionnel de Lyon.

Dans la nuit de samedi à dimanche, une trentaine d’individus cagoulés ont pris d’assaut la terrasse d’un bar place Guérin, gazant et frappant les clients et faisant trois blessés.

L’économiste et des responsables de gauche ont vivement réagi aux critiques du patron de LVMH, tandis que la droite, l’extrême droite et les milieux d’affaires n’ont de cesse de dénoncer le projet de taxe sur les très hauts patrimoines.

La présidence macroniste de l’Assemblée nationale prend position ce samedi 20 septembre en faveur «de l’effort de tous», bien qu’elle se dise «défavorable à la taxe Zucman telle qu’elle est présentée aujourd’hui».

Le ministre de l’Intérieur démissionnaire a demandé, vendredi, aux préfets de s’opposer à la pose de drapeaux palestiniens sur les mairies. Si certains maires le retirent, d’autres choisissent d’ignorer la consigne de Beauvau.

Selon des sources concordantes, les organisateurs de cet événement clandestin prévu ce samedi 20 septembre dans la Meuse ont décidé d’annuler leur rassemblement. Pas moins de quinze préfets ont publié des arrêtés d’interdiction.

Les huit syndicats unis ont menacé le Premier ministre «d’une nouvelle journée de grève et de manifestations» s’il ne «répondait pas à leurs revendications» avant mercredi.