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14 milliards d’économies et 26,9 milliards de nouvelles recettes : le plan du Parti socialiste pour réduire le déficit public

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Alors qu’ils se disent «prêts» à gouverner, les socialistes présentaient ce samedi 30 août leurs propositions budgétaires à l’occasion de leurs journées de rentrée organisées à Blois, avec un objectif de réduction du déficit public de 21,7 milliards en 2026 pour le ramener sous les 3% de PIB en 2032.

Olivier Faure, au «campus» du Parti socialiste, à Blois (Loir-et-Cher), le 30 août 2025. (Stéphane Lagoutte/Myop pour Libération)
ParCharlotte Belaïch
Envoyée spéciale à Blois (Loir-et-Cher)
Publié le 30/08/2025 à 13h55

Ce n’était pas arrivé depuis une éternité : Olivier Faure et Carole Delga côte à côte. Vendredi soir, le premier secrétaire du Parti socialiste et la présidente de la région Occitanie, aux relations polaires, étaient autour de la même table pour discuter de leur «contre budget», présenté ce samedi 30 août, et pensé comme un moment clé du «campus» socialiste, organisé à Blois (Loir-et-Cher). Restaient quelques arbitrages à trancher avec les parlementaires chargés de la rédaction du projet. «On s’est amusés à mettre Carole à côté d’Olivier, raconte un socialiste. C’est la première fois depuis longtemps qu’il y a une telle unité.»

Cette année à Blois, les sempiternels débats sur le rapport aux insoumis ont été mis de côté, les socialistes préférant revendiquer ensemble une nouvelle manière de gouverner, construite sur la nécessité du compromis. Il s’agissait donc de montrer, à travers ce budget, que la gauche est prête à proposer une autre politique. «Un autre chemin, travaillé toutes les vacances et jusqu’à tard hier soir, comme un premier pas et un début d’espoir pour transformer le blocage en changement», a déclaré Boris Vallaud, le président du groupe PS à l’Assemblée, en introduction ce samedi, affirmant vouloir «serv