Le calendrier étonne et la polémique monte. La décision du bureau de l’Assemblée d’augmenter de plus de 300 euros mensuels «l’avance de frais de mandat» (AFM) versée aux députés suscite de nombreuses critiques, poussant des parlementaires à se désolidariser de la mesure. Actée mercredi 24 janvier, celle-ci porte de 5 645 à 5 950 euros le montant de cette allocation, conçue pour aider les députés à «faire face aux diverses dépenses liées à l’exercice de leur mandat qui ne sont pas directement prises en charge ou remboursées par l’Assemblée», selon le site de l’institution.
Jeudi, la présidente (Renaissance) de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet a de nouveau dû défendre la hausse, tout en déclarant, lors de ses vœux à la presse, comprendre «l’émoi que ça peut susciter chez certains». Il ne s’agit pas, a-t-elle insisté, «d’une hausse de la rémunération des parlementaires», que «nous n’aurions jamais votée dans le contexte actuel». Pas non plus «d’une somme qu’on nous attribue et que nous pourrions utiliser comme nous le souhaitons». L’AFM, a-t-elle poursuivi, «c’est le loyer d’une permanence qui sert à recevoir des citoyens, les charges de cette permanence, une voiture, de l’essence […] pour aller voir nos concitoyens…»
L’AFM est en effet d