Dans le «mémento» publié en 2020 par la mairie de Paris, qui fixe les règles relatives aux frais de représentation du ou de la maire de Paris et de ses arrondissements, celles sur les vêtements sont floues. Parmi les «frais liés à l’apparence» figurent notamment «les dépenses vestimentaires (achat d’habillement et entretien ou frais de pressing)». Seul principe : «Les dépenses doivent être liées à l’exercice des fonctions de représentation et non à des dépenses courantes.» Le cadre est donc suffisamment vague pour que soit autorisé l’achat par certaines ou certains édiles de caleçons, chaussettes ou collants. Et, surtout, d’engager des dépenses bien plus onéreuses, avec des factures qui dépassent parfois les milliers d’euros en quelques jours.
Certains maires restent malgré tout raisonnables avec, dans les milliers de factures que Libération a consultées et rendues disponibles au grand public par la mairie de Paris à partir de jeudi 2 octobre, une grande majorité d’achats dans des enseignes grand public comme Uniqlo, Zara, le Coq Sportif, Minell