La nomination au ministère des Armées de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie pendant sept ans, a été au cœur des crispations entre Lecornu et Les Républicains.

Seul espoir, que cet acmé du grand n’importe quoi fasse déclic dans l’ensemble de la classe politique, notamment au sommet de l’Etat. Et qu’elle-même prenne enfin ses responsabilités pour sortir de l’impasse en cours.

L’ex-premier ministre jette déjà l’éponge, moins d’un mois après sa nomination. Ce lundi 6 octobre, on essaiera d’y voir plus clair avec Paul Quinio, directeur de la rédaction de «Libération», à partir de 14 h 30 sur Twitch.

Dans les rues de la ville normande, ce lundi 6 octobre à l’heure du déjeuner, les habitants soutiennent leur ancien maire, et s’interrogent sur l’avenir politique.

La Constitution permet de destituer le Président «en cas de manquement manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat». Un texte a été déposé en ce sens par les députés LFI début septembre.

Vingt-sept jours après avoir succédé à François Bayrou, le Premier ministre a remis sa démission à Emmanuel Macron, devenant le locataire le plus éphémère de la rue de Varenne sous la Ve République.

Le décret relatif au très éphémère dernier gouvernement ayant été publié, il revient aux ministres nommés dimanche soir, dont certains n’auront été en poste que pour quelques heures seulement, de gérer les affaires courantes du pays.

Les présidents des groupes de l’Assemblée peuvent convenir, ensemble, d’une plateforme de gouvernement, et l’imposer au chef de l’Etat.

Si la charge explosive n’était a priori pas mortelle, les colis piégés étaient assez puissants pour blesser leurs cibles : l’homme politique insoumis, l’animatrice et l’humoriste.

Moins de vingt-quatre heures après la nomination de son gouvernement, l’ancien ministre des Armées a présenté sa démission à Emmanuel Macron ce lundi 6 octobre. Il n’aura passé au total que vingt-sept jours à Matignon. Un record.

Toute autre issue prolongerait l’insupportable déni dans lequel s’est enfermé le chef de l’Etat depuis son échec aux législatives anticipées de 2024.

A peine le gouvernement Lecornu nommé, le ministre de l’Intérieur a dénoncé une équipe ne reflétant pas la «rupture promise» et menace de démissionner, selon plusieurs sources LR.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Celle qui était revenue au gouvernement sous François Bayrou aura la charge d’expliquer la politique du gouvernement Lecornu à la place de la LR Sophie Primas.

La nouvelle ministre de la Jeunesse et des Sports avait déjà fait partie des gouvernements Attal et Barnier, aux portefeuilles du Numérique et du Tourisme.

Vice-présidente de l’Assemblée nationale depuis 2022, la députée Horizons du Val-d’Oise entre au gouvernement avec un large portefeuille, dimanche 5 octobre.

En poste à Matignon depuis le 10 septembre, le Premier ministre a dévoilé une première liste de 18 membres de son gouvernement ce dimanche. Une majorité d'entre eux, dont les principaux poids lourds, ne changent pas de portefeuille.

Successeur de l’ancien socialiste François Rebsamen, le député de l’Oise a été nommé dimanche 5 octobre ministre de l’Aménagement du territoire, de la Décentralisation et du Logement.

Une dizaine de reconduits, des revenants et deux nouveaux. Près d’un mois après son arrivée à Matignon, le Premier ministre a dévoilé dimanche 5 octobre 18 ministres. A peine renommé, Retailleau interroge la participation des LR.

Le Premier ministre a nommé ce dimanche soir une première salve de 18 membres, 26 jours après son arrivée à Matignon, un record. Une seconde annonce, avec les autres membres de l’exécutif, est attendue dans les prochains jours.

Titulaire du poste depuis septembre 2024, la fidèle macroniste hérite du même portefeuille que dans le gouvernement de François Bayrou, avec la Biodiversité, la Forêt, la Mer et la Pêche.

Le député du Val-de-Marne, à la fois très politique et connaisseur de la technique budgétaire, devient, à 38 ans, ministre des Relations avec le Parlement.

Dimanche 5 octobre, le Premier ministre a nommé à sa succession aux Armées son ami de longue date. Un poste plutôt confortable pour l’ancien locataire de Bercy au bilan très critiqué.

La nouvelle tête de proue de l’avenue Duquesne devra notamment gérer l’adoption périlleuse du prochain projet de loi de finances de la Sécurité sociale, mais aussi s’emparer des déserts médicaux et de la fin de vie.

Le Garde des Sceaux, en poste depuis décembre 2024, est reconduit dans ses fonctions par le Premier ministre, Sébastien Lecornu, dans un contexte où les attaques contre les magistrats se multiplient.

Le polytechnicien de 58 ans, déjà habitué à naviguer dans les couloirs du ministère de l’Economie, aura la lourde tâche de faire adopter le budget 2026 sans 49.3. C'est un opposant à la taxe Zucman, «contre-productive et inopérante».

Le patron du parti et l’écrasante majorité des troupes LR ont plaidé dimanche 5 octobre pour rester au sein de l’équipe gouvernementale. Le chef des députés, Laurent Wauquiez, a estimé de son côté que «les conditions n’étaient pas réunies».

Après les révélations de «Libération» jeudi 2 octobre sur les notes de frais des élus parisiens, Jeanne d’Hauteserre a souhaité expliquer ses dépenses samedi soir. Et a remis une pièce dans la machine, plus qu’elle n’a convaincu.

Marc Fesneau, le président du groupe centriste à l’Assemblée nationale, a affirmé, sur France Inter, dimanche 5 septembre, ne pas vouloir ajouter du chaos ni faire du chantage aux postes ministériels.

Le Premier ministre a fait parvenir, dans la nuit samedi 4 à dimanche 5 octobre, aux cinq partis formant le socle commun les lignes directrices qu’il envisage de mettre en œuvre avec un gouvernement qu’il tarde à former.

Depuis vingt ans, l’Institut de formation politique prétend former les prochains cadres de la droite française. Des documents internes consultés par «Libé» montrent que cette droite est surtout très extrême.

Dans une interview au «Parisien» parue ce samedi, le patron du PS a répété son intention de censurer le gouvernement sans changement d’ici la déclaration de politique générale, suggérant même qu’il assumerait une dissolution.

Les députés du parti de François Bayrou ont adressé un courrier au Premier ministre ce samedi 4 octobre. Ils demandent des réponses «sur le fond» avant de s’engager sur leur soutien au futur gouvernement.

A l’occasion des «Rencontres» organisées par son mouvement Place publique les 4 et 5 octobre, l’eurodéputé a précisé les contours de son projet pour 2027, malgré un contexte terni par des discussions qui patinent avec le camp présidentiel.

Coup de bluff ou réelle menace de claquer la porte de l’exécutif ? Bruno Retailleau a mis la pression sur Sébastien Lecornu en conditionnant sa participation à l’exécutif à un engagement notamment sur l’immigration. Verdict ce dimanche.

Alors que Sébastien Lecornu peaufine la composition de sa nouvelle équipe, l’ancien socialiste, en charge de l’Aménagement du Territoire, a fait valoir ses «valeurs d’homme de gauche» pour expliquer qu’il ne souhaitait pas en être.

L’entourage du Premier ministre a annoncé à l’AFP samedi 4 octobre qu’il proposerait de supprimer une nouvelle tranche de cette taxe sur les entreprises dans son projet de budget 2026.

Outre l’ancien chef de l’Etat, les six autres prévenus condamnés ont décidé de faire appel, ainsi que le parquet national financier, ont rapporté vendredi 3 octobre une source judiciaire et le PNF.

Aïe aïe aïe et patatras, le glaive est tombé, la bobinette a chu, la cloche a sonné et l’école est finie.

Du Maroc au Népal, de Madagascar au Pérou, la génération Z proteste contre ses conditions de vie, allant jusqu’à mettre en péril le pouvoir en place. Bientôt le tour de l’Hexagone ?