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Violences

A Albi, des militants d’extrême droite interpellés après l’attaque d’une terrasse de bar en avril

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Six militants identitaires albigeois ont été placés en garde à vue mercredi 3 septembre dans la préfecture du Tarn pour «violences en réunion avec armes». Ils seront jugés en décembre.

A Albi, des militants d'extrême droite font passer leur groupuscule pour un mouvement politique classique en mettant en scène des collages et distributions de tracts. (DR)
ParMaxime Macé
Journaliste politique
Pierre Plottu
Journaliste politique
Publié le 04/09/2025 à 21h44

Ils s’en étaient pris aux clients d’un bar qui avaient pour seul tort de s’être interposés pour empêcher un lynchage. Dans la nuit du 25 au 26 avril dernier à Albi (Tarn), une bande d’une dizaine de militants du groupuscule identitaire Patria Albiges ont attaqué la terrasse du Cosy, à deux pas de la cathédrale. Bilan : plusieurs blessés, dont une quinquagénaire frappée au visage, des hospitalisations et une terrasse dévastée. Les plaintes déposées ont déclenché l’ouverture d’une procédure qui a entraîné, mercredi 3 septembre, selon nos informations, l’interpellation de six militants de ce mouvement local d’extrême droite connu pour sa violence. Quatre ont été déférés jeudi devant le procureur de la République. Tous seront jugés le 18 décembre pour «violences en réunion avec armes».

Les faits se sont produits un soir d’avril, lorsque des membres du groupe ont été pris à partie, a priori par des militants antifascistes extérieurs à la ville d’Albi et au Tarn (selon nos informations, trois suspects ont été entendus en juin dernier dans cette affaire distincte, des perquisitions ont également été menées). Moins d’une heure après, une bande de militants d’extrême droite s’est rassemblée pour monter une expédition punitive. Selon des témoignages recueillis par Libé, ils se sont dirigés vers le bar