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Libération
Reportage

A bord du «train de la colère» Clermont-Paris : «Il m’arrive de passer plusieurs heures sans accès aux toilettes»

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Deux cortèges d’usagers et d’élus des lignes Paris-Orléans-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont-Ferrand ont convergé ce mardi 15 avril pour réclamer au ministère des Transports des efforts supplémentaires de modernisation
Usagers, entrepreneurs et élus participent à un rassemblement pour réclamer des investissements sur le réseau ferroviaire français le 15 avril 2025, à Paris. (Hervé Chatel/Hans Lucas)
par Sonia Reyne, correspondante à Clermont-Ferrand
publié le 15 avril 2025 à 22h38

Furieux, Frédéric Aguilera et Olivier Bianchi, respectivement maires de Vichy et Clermont-Ferrand, ont quitté précipitamment la réunion au ministère des Transports. Les élus des lignes Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT) et Paris-Clermont-Ferrand ne décolèrent pas : non seulement le ministre, Philippe Tabarot, était absent ce mardi 15 avril, mais un communiqué de presse avait été dégainé avant même le début de cette rencontre au cours de laquelle les usagers de ces deux lignes de train réclamaient d’énième travaux de modernisation des axes de circulation. «C’était très bizarre», regrette Stéphanie Picard, porte-parole du Collectif des usagers du train Clermont-Paris. Voir tous les élus quitter la salle, ce n’était vraiment pas ce qu’on attendait. Il n’y a eu aucune annonce, rien.»

Le matin, des usagers des lignes Clermont-Nevers-Paris avaient pris le train en direction de la capitale pour une opération «Train de la colère» sous la bannière «Tous d’une même voie». Rejoints par les élus, acteurs culturels, économiques et citoyens à Riom-Châtel-Guyon, Vichy, Moulins et Nevers, ils avaient retrouvé à la gare d’Austerlitz les passagers d’un autre train parti de Cahors sur la ligne POLT (qui s’arrête à Gourdon, So