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Reconquête

A Cogolin, des habitants toujours en lutte contre les projets immobiliers de leur maire zemmouriste

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Condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et trois ans de privation de droits civiques dans une affaire d’abus de faiblesse en septembre, Marc-Etienne Lansade, ex-agent immobilier, persiste dans sa volonté de faire construire sur cette commune du golfe de Saint-Tropez. Une association se bat contre cet appétit de béton.
Marc-Etienne Lansade à Cogolin, le 12 juin 2022. (Laurent Coust/Abaca)
publié le 11 février 2025 à 16h23

Vendredi 7 février, une soixantaine de personnes sont posées dans une salle des fêtes de cette commune varoise, à la Bastide Pisan. C’est l’assemblée générale de Place publique, une association d’opposants à l’édile local – qui n’a rien à voir avec le mouvement politique de Raphaël Glucksmann –, Marc-Etienne Lansade. L’année dernière, elle a fêté ses dix ans, et sa reconnaissance comme «d’intérêt général». Dix ans à surveiller le maire d’extrême droite, scruter ses ambitions et ses décisions litigieuses. Elle a d’ailleurs été créée pour cela, en 2014, quand l’ancien agent immobilier biberonné au Levallois des Balkany a ravi la mairie. Et aussi pour «recréer du lien entre les habitants». Depuis, Lansade a été mis en examen onze fois, pour favoritisme, prise illégale d’intérêts, détournements de fonds publics. Il est témoin assisté dans un dossier pour «faux et usage de faux». S’il faut compléter le tableau : Lansade est un ancien du Front national, fan de Marion Maréchal passé chez Eric Zemmour. Il était sur la liste Reconquête aux européennes de 2024.

En septembre, il a été condamné à dix-huit mois de pris