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Négos

A gauche, chacun veut faire la course en tête

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Socialistes et insoumis mènent une bataille à distance pour tenter, chacun, d’attirer un maximum d’élus et faire en sorte de prétendre pour l’un des leurs au poste de Premier ministre.
Devant l'Assemblée nationale, ce mardi. (Denis Allard/Libération)
publié le 9 juillet 2024 à 20h29

Plusieurs dizaines de micros et caméras piétinent sur la place du Palais-Bourbon. Il est presque 15 heures ce mardi 9 juillet, et d’un instant à l’autre, les socialistes doivent rentrer ensemble dans l’Assemblée nationale. Tous les députés du groupe sont attendus, y compris l’ancien président de la République François Hollande, tout juste élu en Corrèze. La majeure partie des journalistes présents ne le sont que pour lui. Les caméramans aux aguets, sont prêts à sprinter pour obtenir les premières images de l’ancien locataire de l’Elysée. Il est 15 heures 05, certains ont cru apercevoir sa voiture à une rue de là. Les reporters courent alors, mais tombent sur le premier secrétaire Olivier Faure entouré de ses proches. Heureusement, la presse ne s’est pas essoufflée pour rien. Le député de Seine-et-Marne a une annonce à faire : il se dit «prêt à occuper la fonction» de Premier ministre.

Deux heures plus tôt, les socialistes ont justement lancé une campagne pour tenter d’imposer leur chef à la tête du futur gouvernement formé par le Nouveau Front populaire. «Olivier Faure est le seul profil qui peut rassurer et être Premier ministre», a ainsi soufflé le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet, à l’AFP dans la matinée. L’occasion aussi de répondre aux ins