Y a-t-il des pacifistes dans la salle ? Alors que le retour de la guerre en Europe s’installe dans l’imaginaire collectif, aucun véritable mouvement pour la paix n’a émergé en France, depuis l’annonce par Emmanuel Macron, début mars, d’une hausse des investissements militaires pour faire face à «la menace russe». Aucun ?
Derrière les murs de la prestigieuse Ecole normale supérieure de Lyon (ENS), un collectif d’associations engagées à gauche a mis sur pied un cycle d’événements autour de «l’antimilitarisme», au cours du mois d’avril dernier.
D’abord, «un rassemblement contre la militarisation du monde et de la recherche», puis une conférence sur «les exportations d’armes françaises», et une autre sur «l’histoire de la Palestine et du projet sioniste» le 15 avril, perturbée par une action de protestation de membres du Conseil représentatif des institutions juives de France.
Un rassemblement pour faire «la guerre à la guerre», et «désarmer le militarisme» est aussi né en janvier, à l’initiative de coll