Menu
Libération
Fachosphère

A la «Nuit du bien commun», à Nantes, personne ne «connaît Pierre-Edouard Stérin» le milliardaire d’extrême droite

Article réservé aux abonnés
La soirée de levée de fonds, associée à la sphère catholique militante, a suscité une contre-manifestation jeudi 5 juin. Et veut se détacher du milliardaire d’extrême droite, un ancien parrain.
Manifestation contre la «Nuit du bien commun» à Nantes, le 5 juin 2025. (Fred Tanneau /AFP)
publié le 6 juin 2025 à 17h45

Ambiance de déglingue au Palais des Congrès de Nantes, jeudi soir. Sur scène, un type en costume bleu fait le fou ! Henri Couton, son marteau de commissaire-priseur à la main, vise ceux qui lèvent leur pancarte numérotée pour donner du pognon. On est à la «Nuit du bien commun», en plein milieu du palier des «1000 euros», après celui des «5000», avant celui des «500», etc. «Je suis Robin des bois, je vais vous faire les poches», se marre le commissaire recyclé en Gentil organisateur, avant de rappeler que tout ceci est défiscalisé à 66 % : «Vous donnez, et en fait, vous recevez.» Merci l’Etat.

Au même moment, dehors, à quelques encablures, une manifestation contre la tenue de ce raout annuel de la «charité» privée bien orientée, derrière lequel s’est longtemps caché le milliardaire d’extrême droite Pierre-Edouard Stérin, ré