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Tirs croisés

A la veille d’une nouvelle motion de censure, le gouvernement Bayrou toujours plus cerné

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Alors que la motion de censure du PS qui sera examinée mardi à l’Assemblée ne devrait pas être adoptée, Bayrou et les socialistes se sont affrontés dimanche par micros interposés. Le RN, lui, espère une nouvelle dissolution.
François Bayrou à Matignon, le 26 juin. (Albert Facelly/Libération)
publié le 29 juin 2025 à 19h08

L’examen de la motion de censure déposée par le Parti socialiste approche (il aura lieu mardi 1er juillet à l’Assemblée), et, en attendant, les esprits s’échauffent. Dimanche, c’est par micros interposés que le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, et le Premier ministre, François Bayrou, ont fait monter la pression.

Le premier s’exprimait sur LCI, défendant cette initiative des députés de son parti après l’échec du «conclave» entre syndicats et patronat sur les retraites. «Nous souhaitons que François Bayrou ne soit plus Premier ministre et qu’il y ait un véritable changement, que nous trouvions un interlocuteur à Matignon», a déclaré Olivier Faure, ajoutant : «On n’a plus aucune indulgence, plus aucune.» Finie alors la mansuétude de février, quand le PS avait notamment permis à Bayrou de se maintenir à Matignon en ne votant pas