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A l’Assemblée, débuts difficiles pour la nouvelle version des questions au gouvernement

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S’il est encore tôt pour parler d’échec, l’expérimentation des nouvelles questions au gouvernement sur deux jours ne démarre pas sous les meilleurs auspices.
Séance publique de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, à Paris le 17 janvier 2023. (Xose Bouzas/Hans Lucas.AFP)
publié le 24 novembre 2023 à 11h46

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Cette semaine, les députés ont expérimenté la nouvelle formule des questions au gouvernement, visant à redynamiser des séances de plus en plus désertées. Et force est de constater que le passage d’une séance interminable de deux heures le mardi à deux séances plus courtes mardi et mercredi n’a pas franchement été couronné de succès pour sa mise en place. Mercredi, l’hémicycle n’était pas bien rempli pour la première séance express de 45 minutes.

«Il n’y avait pas plus de monde alors que c’était l’objectif», sourit un député de gauche qui fait le bilan, calmement, en se remémorant comment c’était avant. Le même se souvient ainsi que la réforme de 2019 avait été pensée car la séance du mercredi n’attirait pas les foules. Pour le député Renaissance Charles Sitzenstuhl, il faut laisser sa chance au produit : «C’est bien de l’avoir fait. Pour le mercredi, il faut laisser le temps que ça revienne dans les mœurs.»

Mais d’autres changements seraient peut-être souhaitables. «Il faudrait, en proportion, dans une dimension de contrôle de l’exécutif, plus d