Et François Bayrou sentit des gouttes… «Est-ce que vous vous êtes aperçu qu’il pleuvait ?» Il est 22 heures passées, jeudi 25 juin, quand le Premier ministre termine son discours dans l’hémicycle et s’adresse au vice-président de l’Assemblée. «On m’avait dit que l’hémicycle était étanche», lui répond Roland Lescure. Après de violents orages, le Palais-Bourbon prend l’eau. La séance est interrompue et les pompiers interviennent. Les députés, eux, siègent pour écouter une déclaration du gouvernement sur la «situation au Proche et au Moyen-Orient». Voulu par Emmanuel Macron et organisé au titre de l’article 50 alinéa 1 de la Constitution, ce débat n’a pas fait l’objet d’un vote.
Symbolique, l’exercice permet au gouvernement d’exposer sa ligne en matière de politique étrangère, après l’entrée en vigueur, mardi 24 juin, d’un fragile cessez-le-feu entre l’Iran et Israël. Il intervient après douze jours d’une guerre déclenchée par des