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Débat

A l’Assemblée, gauche et extrême droite dénoncent le «déclassement» de la France au Moyen-Orient

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Un débat sans vote s’est tenu mercredi soir sur la situation dans la région. Les oppositions ont critiqué l’apparente impuissance de Paris sur les événements.
Le Premier ministre François Bayrou devant l'Assemblée nationale, mardi 24 juin. (Julie Sebadelha/AFP)
publié le 26 juin 2025 à 10h36

Et François Bayrou sentit des gouttes… «Est-ce que vous vous êtes aperçu qu’il pleuvait ?» Il est 22 heures passées, jeudi 25 juin, quand le Premier ministre termine son discours dans l’hémicycle et s’adresse au vice-président de l’Assemblée. «On m’avait dit que l’hémicycle était étanche», lui répond Roland Lescure. Après de violents orages, le Palais-Bourbon prend l’eau. La séance est interrompue et les pompiers interviennent. Les députés, eux, siègent pour écouter une déclaration du gouvernement sur la «situation au Proche et au Moyen-Orient». Voulu par Emmanuel Macron et organisé au titre de l’article 50 alinéa 1 de la Constitution, ce débat n’a pas fait l’objet d’un vote.

Symbolique, l’exercice permet au gouvernement d’exposer sa ligne en matière de politique étrangère, après l’entrée en vigueur, mardi 24 juin, d’un fragile cessez-le-feu entre l’Iran et Israël. Il intervient après douze jours d’une guerre déclenchée par des