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Répartition des postes au bureau de l’Assemblée, la gauche veut tenter d’éviter le pire

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Comme chaque année, les 21 postes qui composent le bureau de la chambre basse, en plus de sa présidente, vont être remis en jeu le 1er octobre. La gauche victorieuse aux législatives anticipées risque de perdre des postes.

Jusqu’en 2024, c’est un système à points qui répartissait les six postes de vice-présidents, trois postes de questeurs et douze postes de secrétaires entre les groupes politiques, selon leur poids. (Bastien Ohier/Hans Lucas. AFP)
ParChez Pol
Charlotte Belaïch
Journaliste politique
Publié le 24/09/2025 à 11h32

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Alors que l’attention médiatique est braquée sur les tractations budgétaires, une autre bataille se joue plus discrètement à l’Assemblée. Comme chaque année, les 21 postes qui composent le bureau de la chambre basse, en plus de sa présidente, vont être remis en jeu le 1er octobre. Jusqu’en 2024, c’est un système à points qui répartissait les six postes de vice-présidents, trois postes de questeurs et douze postes de secrétaires entre les groupes politiques, selon leur poids. Mais après les législatives anticipées, un front républicain entre groupes parlementaires avait privé le RN de postes, et offert une majorité à la gauche avec 12 sièges sur 22. Une logique qui devrait être remise en cause, puisque la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, plaide pour un retour du barème à points, comme le demande le parti de Marine Le Pen.

«Le RN va sans doute demander deux postes d