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«La démocratie, ce n’est pas l’anarchie.» Au milieu de la nuit de mardi à mercredi, Bruno Le Maire tançait les députés Nupes qui râlaient. Parce que oui, la démocratie c’est bien gentil, mais si c’est pour voter contre l’avis du gouvernement, ça ne va pas. Le ministre de l’Economie avait donc demandé une deuxième délibération sur la revalorisation supplémentaire de 500 millions d’euros pour les pensions de retraite, votée un peu plus tôt mardi, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances rectificative. Un nouveau vote qui ne plaisait pas, évidemment, aux élus Nupes ni aux RN alors que, pourtant, les députés avaient ainsi une deuxième chance de voter mieux, c’est-à-dire de voter conformément à l’avis de l’exécutif… Précisons tout de même que le député Charles de Courson, auteur de l’amendement, l’avait présenté comme un amendement d’appel, qui n’avait pas vocation, selon lui, à être adopté
Résultat, dans la nuit, à 3 heures, l’amendement de réécriture du gouvernement a été adopté, grâce aux voix conjointes de la majorité (relative) et de LR qui, eux, savent bien voter. Et, depuis, les oppositions dénoncent un scandal