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Premier texte du gouvernement examiné à l’Assemblée et première mise en minorité pour la majorité relative. Les oppositions coalisées (Nupes-RN-LR) ont infligé mardi soir un gros camouflet à l’exécutif sur le projet de loi sanitaire, dénaturant le premier article avant de faire tomber le second, finissant par adopter un texte qui n’avait plus grand-chose à voir avec sa forme initiale. Sur chaque vote, il n’a manqué qu’une poignée de voix aux macronistes. Alors, outre la simple supériorité numérique des oppositions, cet accident de parcours pour la majorité aurait-il pu être évité grâce à de meilleures anticipation et organisation des troupes présidentielles ?
Sollicité, le ministre des Relations avec le Parlement, Franck Riester, n’a pas répondu. «Nous étions présents en hémicycle», se défend la présidente du groupe Renaissance (ex-LREM), Aurore Bergé, évoquant «seulement 20 personnes» manquantes, «dont certains ont malheureusement des problèmes de santé, de famille». «Tous ceux qui pouvaient être là étaient bien là», vante-t-elle. «On était au max de la jauge chez Renaiss