Menu
Libération
Tour d'horizon

A l’Assemblée nationale, les amis, les faux amis et les ennemis de Michel Barnier

Article réservé aux abonnés
Le Premier ministre a rendez-vous avec les députés pour son grand oral ce mardi 1er octobre, vingt-six jours après sa nomination à Matignon. Tour d’horizon des positions des différents groupes parlementaires à son égard.
A l'Assemblée nationale en juin. (Denis Allard/Libération)
publié le 30 septembre 2024 à 21h20

Au Palais-Bourbon, il y a ceux qui soutiennent – mais pour combien de temps ? – Michel Barnier, ceux qui veulent le faire tomber, mais pas tout de suite, et ceux qui essaieront à la première occasion. Alors que le Premier ministre prononce mardi 1er octobre sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée, on examine le positionnement de chacun des groupes vis-à-vis du nouveau gouvernement.

Ceux qui veulent le censurer d’entrée de jeu

Les serial censeurs insoumis ont déjà promis à Michel Barnier le même sort qu’ils avaient réservé à ses prédécesseurs, Gabriel Attal et Elisabeth Borne : le dépôt immédiat d’une motion de censure. La patronne du groupe (72 députés), Mathilde Panot, a donné le ton dès la nomination du Savoyard, jugeant que «la volonté populaire a été bafouée». L’élue du Val-de-Marne a dénoncé une «orientation macrono-lepéniste avec une extrême-droitisation de la macronie».

A la tête du groupe socialiste (66 élus), Boris Vallaud dénonce lui aussi l’absence de «légitimité politique» de Michel Barnier. L’élu des Landes a étrillé dans Mediapart «l’officialisation des noces entre la droite macronienne et la droite la plus conserv