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Travail parlementaire

A l’Assemblée nationale, les députés craignent l’enlisement du débat budgétaire

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Les élus déplorent la lenteur des débats et espèrent pouvoir voter mardi 29 octobre, sur la première partie du budget. Le gouvernement reste mutique sur le moment où il déclenchera le 49.3.
Charles de Courson, Eric Coquerel et Laurent Saint-Martin, à l'Assemblée nationale, le 24 octobre 2024. (Julien de Rosa /AFP)
publié le 24 octobre 2024 à 21h43

Ira ou ira pas ? Quatre jours après le début de l’examen de la première partie du budget, une question taraude ce jeudi les députés de tous bords : le gouvernement laissera-t-il durer les débats jusqu’au vote solennel, prévu mardi 29 octobre, ou coupera-t-il court avec un 49.3 ? Et si le vote solennel rejette le texte ? Dans ce dernier cas de figure, c’est le texte original du gouvernement qui partirait au Sénat, annihilant le travail des députés. Dont les quelques victoires de la gauche pour alourdir les impôts sur les plus riches.

Dans un hémicycle de plus en plus dégarni, les prises de parole s’enchaînent ce jeudi pour déplorer la lenteur de la discussion. La faute aux 3 650 amendements déposés sur la partie «recettes» du budget. «On a besoin d’aller au vote, a plaidé dans l’hémicycle