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A l’Assemblée nationale, les groupes menacés d’extinction par Yaël Braun-Pivet se rebiffent

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Trois ou quatre groupes pourraient disparaître si le seuil minimal pour en créer un était relevé à 25 ou 30 députés. Sans surprise, ils s’opposent à cette idée de la présidente de la Chambre basse.
Yaël Braun-Pivet à l'Assemblée nationale en novembre 2024. (Stephanie Lecocq/REUTERS)
publié le 4 juillet 2025 à 11h44

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Jeudi 3 juillet, Yaël Braun-Pivet a lancé dès potron-minet un ballon d’essai que plusieurs groupes se sont empressés d’éclater en plein envol. En proposant de relever à 25 ou 30 le nombre minimal de députés nécessaires à la constitution des groupes, la présidente macroniste de l’Assemblée a braqué les groupes menacés d’extinction (Horizons, l’UDR, les communistes et Liot) par cette hypothétique réforme.

«Lorsque LR avait eu des velléités d’augmenter le nombre de députés pour former un groupe, Liot s’y était opposé», rappelle-t-on du côté de ce groupe indépendant de 23 membres, sous-entendant qu’il le fera de nouveau si le sujet se concrétisait. On souligne également qu’il ne faut que 10 sénateurs pour faire un groupe à la Chambre haute et qu’«en 1932, la barre était placée à 6 élus et l’hémicycle comptait 16 groupes dans ses rangs». «En tout cas,