Plus question de laisser traîner. Les députés Renaissance doivent finalement élire leur patron samedi, entre 9 heures et midi. L’appel à candidatures ouvert jeudi en fin d’après-midi devrait être clos vendredi à la mi-journée. Mercredi, les macronistes avaient longuement débattu sur le moment opportun pour désigner leur chef de file. Certains, dont Gabriel Attal, voulaient presser le mouvement, observant que les autres groupes politiques de l’Assemblée se mettaient, eux, en ordre de marche. D’autres, craignant qu’un vote interne menace l’unité, plaidaient pour la désignation d’une direction collégiale afin d’assurer l’intérim. Jouer la montre, le temps de définir une stratégie – notamment sur une éventuelle coalition à bâtir – et de resserrer les rangs, c’était le souhait du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, de sa collègue Aurore Bergé ou encore de Yaël Braun-Pivet.
Sas de décompression
Candidat pressenti, le Premier ministre pourrait bénéficier de son activisme durant la campagne des législatives. Par monts et par vaux pour soutenir les candidats Ensemble, Attal avait aussi