C’est au choix un cirque, un épisode de joutes oratoires, ou l’un des instruments parlementaires de contrôle de l’action gouvernementale. A l’Assemblée nationale, la séance de questions au gouvernement est une tradition. Une vitrine médiatique du travail parlementaire où, deux heures durant, les députés ont la possibilité d’interroger la Première ministre ou l’un des membres de son gouvernement sur le sujet de son choix. Les dites QAG vont pourtant être réformées.
D’une séance le mardi de 15 à 17 heures, l’exercice va passer à deux séances hebdomadaires. Désormais, les députés disposeront d’une séance d’1h15 le mardi à 15 heures et d’une autre, de 45 minutes le mercredi à 14 heures. Ainsi, les élus pourront interroger le gouvernement à l’issue du Conseil des ministres, qui se tient le mercredi à la mi-journée. Cette seconde séance sera calée juste avant celle au Sénat, où le gouvernement est cuisiné tous les mercredi de 15 à 16 heures 30. Au palais du Luxembourg, la réforme voulue par Braun-Pivet ne suscite pas de vives réactions. La nouvelle version des QAG sera expérimentée à partir des mardi 21 et mercredi 22 novembre et pour une durée de dix semaines. L’objectif, selon