Menu
Libération
Analyse

A l’extrême droite radicale, l’antisémitisme est partout chez lui

Article réservé aux abonnés
Au-delà de la polémique sur la participation opportuniste de Reconquête et du RN à la marche de dimanche, ­la haine des juifs reste un trait profond des groupes nationalistes radicaux. Même si elle est parfois escamotée par le racisme anti-arabe.
Un manifestant arbore un tatouage de croix celtique lors du défilé en hommage à Jeanne d'Arc organisé par le FN le 1er mai 2017. (Alain Guilhot/Divergence)
publié le 14 novembre 2023 à 12h37

Chaque mardi, retrouvez la newsletter Frontal, qui passe au crible l’actualité de l’extrême droite.

Il voulait «plonger la République juive de France dans les flammes de l’enfer» et «bâtir un nouveau Reich». Dans la nuit du 3 au 4 novembre, Alexandre E., un homme de 25 ans qui avait dérobé un fusil d’assaut dans une caserne militaire, a été condamné à cinq ans de prison pour «entreprise terroriste individuelle». Sur les réseaux sociaux, où il évoluait anonymement, le jeune homme ne faisait pas mystère de son antisémitisme, entre autres détestations.

Une radicalité qui se retrouve chez les quatre jeunes néonazis du groupe WaffenKraft ayant écopé, fin juin, de trois à dix-huit ans de prison pour leurs projets terroristes. Cette condamnation fera l’objet d’un procès en appel. Comme chez les nombreux groupuscules violents d’extrême dr