Jean-Luc Mélenchon est-il encore un atout pour la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), ce cartel politique qui s’est constitué dans la dynamique de ses quasi 22 % à la dernière présidentielle ? Si personne ne pose encore le sujet publiquement, il est déjà dans bien des esprits et occupe même quelques conversations discrètes. C’est évidemment chez les partenaires de La France insoumise que les esprits sont les plus acérés alors que le leader historique insoumis reste, en l’état, une figure indépassable parmi les siens. Même sans mandat électif ou sans fonction officielle.
Depuis sa rupture en 2008 avec le Parti socialiste, Jean-Luc Mélenchon, trois fois candidat à la présidentielle depuis, a fait parcourir un sacré chemin à son camp. Jusqu’à en faire la force hégémonique à gauche, sur les ruines d’un PS qui espère ne pas avoir dit son dernier mot et alors qu’Europe Ecologie-les Verts peine durablement à apparaître comme une force politique majeure. Le bilan politique de Jean-Luc Mélenchon est significatif. Usant de sa verve,