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Polémiques

A l’hommage aux victimes de l’attentat du 7 octobre, des élus insoumis pris à partie

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Depuis ses réactions controversées aux attaques du Hamas, le parti mélenchoniste ne parvient pas à éteindre les accusations d’antisémitisme ou d’indulgence envers le mouvement terroriste. La cérémonie de ce mercredi a été l’occasion pour des opposants de s’en prendre aux députés invités.
Mathilde Panot et Manuel Bompard lors de la cérémonie d'hommage aux victimes du 7 octobre aux Invalides, mercredi 7 février. (GONZALO FUENTES/AFP)
publié le 7 février 2024 à 18h13

Sur l’image, sans son, on voit le député centriste Meyer Habib s’adresser dans la cour des Invalides à son collègue insoumis Manuel Bompard, qui détourne ostensiblement le regard. «Votre présence est indigne, vous n’avez rien à faire là. Qu’est-ce qu’on aurait dit si Jean-Marie Le Pen était venu ?» attaque alors, selon un témoin, l’élu franco-israélien, soutien jusqu’au-boutiste du gouvernement de Benyamin Nétanyahou. Avant d’embrasser, juste à côté, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, héritier politique de l’ex-président du FN.

Malgré les polémiques, les députés insoumis Manuel Bompard, Mathilde Panot, Caroline Fiat, Eric Coquerel, Aymeric Caron ou encore Sarah Legrain ont décidé de se rendre à l’hommage national ce mercredi aux victimes de l’attentat du 7 octobre dans des kibboutz israéliens. Signe du chamboulement du champ politique sur la question de l’antisémitisme, c’est leur présence qui a suscité les critiques, quand celle du RN est presque passée inaperçue. Cinq familles de Franco-Israéliens tués par le Hamas