Ce vendredi 21 mars après-midi, Martine Aubry, 74 ans, pour son dernier conseil municipal, s’est assise au premier rang du public. Elle a démissionné et ne siège donc plus parmi les élus. Elle ne prendra pas part à l’élection du nouveau maire, Arnaud Deslandes, son dauphin et premier adjoint. Devant les micros tendus, elle parle de livres qui l’attendent, d’amis, et de petits-enfants dont elle veut encore plus profiter. Il y a comme un sentiment d’étrangeté de la voir là, elle qui a été omniprésente dans la vie politique lilloise depuis trente ans. Pour la forme, Stéphane Baly, le chef de file de l’opposition écologiste, s’est présenté. Il n’avait aucune chance, et le savait, face à une majorité municipale soudée. Arnaud Deslandes a été élu avec 43 suffrages, contre 11 voix pour Stéphane Baly.
Le groupe Faire respirer Lille, dirigé par la députée Renaissance Violette Spillebout, a choisi le vote blanc. L’élue avait déposé sa candidature, av