Au fil des ans, Jean-Luc Mélenchon s’est forgé une légende. On raconte, par exemple, qu’il voit beaucoup plus loin que les autres. «J’ai toujours trois ou quatre coups d’avance», s’enorgueillit-il depuis des années. Il y a deux ans, avant la dissolution surprise, l’insoumis prophétisait face à quelques journalistes : «Il faut les faire craquer, ils vont craquer. On les épuise ! On dirait qu’il n’y a que moi que ça amuse. Il ne faut pas avoir peur de la dissolution, il n’y a pas de politique avec la peur.» Une crise politique plus tard, la niche insoumise, ce jeudi 28 novembre, a marqué une nouvelle étape dans le scénario de l’ex-candidat à la présidentielle. Alors que les insoumis appellent à la destitution du président de la République, l’obstruction du bloc central lors de l’examen, ce jeudi 28 novembre, de leur proposition de loi abrogeant la réforme des retraites leur a donné l’occasion, en dénonçant un déni de démocratie, d’appeler une nouvelle fois à la chute du gouvernement Barnier et
Engrenage
A l’occasion de leur niche, les insoumis veulent marquer une étape vers la chute de Macron
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Le député insoumis Ugo Bernalicis (Nord), à l'Assemblée nationale, le jeudi 28 novembre 2024, jour dédiée à la niche parlementaire de LFI. (Amaury Cornu/Hans Lucas. AFP)
publié le 28 novembre 2024 à 18h14
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