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Libération
Reportage

A l’université d’été du NPA: «Nous ne devons pas rester sur le trottoir à regarder ce qui se passe»

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A quelques jours de la rentrée, les militants du parti révolutionnaire sont réunis à Port Leucate pour réfléchir à leur rôle dans la recomposition de la gauche. Tous reconnaissent la nécessité d’une riposte unitaire contre l’extrême droite.
A l'université d'été du NPA à Port Leucate, le 21 août 2022. (Martin Noda/Hans Lucas. AFP)
publié le 23 août 2022 à 19h44

En cette fin du mois d’août, les touristes de passage à Port Leucate ont le choix entre lézarder sur la plage, tournoyer dans les airs à la fête foraine, se laisser glisser sur les toboggans géants du parc aquatique ou passer une tête à l’université d’été du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Pour la 14e année consécutive, les militants trotskistes posent leurs valises dans ce village vacances de la côte méditerranéenne pour préparer la rentrée sociale et politique. Le programme est riche. Ici, une conférence sur les soixante ans de l’indépendance algérienne. Là, un débat sur l’école publique. Mais cette année, la Nupes, cette coalition de gauche mise sur pied au printemps autour de La France insoumise, est sur toutes les lèvres. Après avoir tâtonné sur l’attitude à adopter, le NPA campe sur une position d’équilibriste. Ni vraiment dedans, ni vraiment dehors. «La Nupes est loin d’être homogène, justifie Pauline Salingue, porte-parole de la campagne de Philippe Poutou et salariée au CHU de Toulouse. Certains élus sont combatifs et appartiennent vraiment à cette gauche de rupture. Et puis, il y a le P