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A Lyon, l’unité du Nouveau Front populaire à l’épreuve des dissensions nationales

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Ecologistes, socialistes et insoumis travaillaient jusqu’alors en bonne intelligence dans la capitale des Gaules, tant à la ville qu’à la métropole ou à Villeurbanne. Mais «l’excommunication» du PS par Jean-Luc Mélenchon complique la situation à l’approche des municipales de 2026.
A Lyon, le 8 avril. (Adrien Auzanneau/Hans Lucas. AFP)
par Maïté Darnault, correspondante à Lyon
publié le 28 avril 2025 à 7h20

L’unité de la gauche, c’était l’appel de la base, et il a trouvé un certain écho à Lyon. Mais pas sans faire de dégâts dans les rangs insoumis. En février, Laurent Bosetti, adjoint La France insoumise (LFI) au maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, a émis des doutes sur l’excommunication des socialistes du Nouveau Front populaire prononcée par Jean-Luc Mélenchon. «Nous devons préserver l’unité de la gauche face à la réaction», a affirmé Laurent Bosetti dans un communiqué, citant en exemple ces «exécutifs NFP» qui «à Lyon, à Villeurbanne, à la métropole de Lyon […] nous permettent de transformer la ville au prisme de la justice sociale et de la transition écologique». La riposte ne s’est pas fait attendre. Les députés LFI de Lyon et Villeurbanne, Anaïs Belouassa-Cherifi et Gabriel Amard, deux proches du patriarche insoumis, ont alors mis en garde le dissident.

«Il n’y a pas plus unitaires que nous, nous continuerons à rassembler sur les bases du programme du NFP», a rassuré Amard. Mais «pas question de se rassembler sur la base de la capitulation du PS»