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A Lyon, une bataille de bureaux se transforme en procès du validisme

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La majorité lyonnaise a acquis pour 4,5 millions d’euros des bureaux pour regrouper les divers groupes politiques de la ville. La droite fustige cette dépense quand la municipalité défend la mise en place de bureaux enfin accessibles aux PMR.
Audrey Hénocque, première adjointe au maire, à l'hôtel de ville de Lyon en mars 2022. (Olivier Chassignole/AFP)
publié le 27 septembre 2024 à 13h08

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Entre Rhône et Saône, la guerre des bureaux a repris. Jeudi 26 septembre, le conseil municipal de Lyon a voté l’acquisition de bureaux, dans la très chic rue Edouard-Herriot, pour y loger les différents groupes politiques du conseil, jusqu’ici éparpillés façon puzzle dans plusieurs immeubles autour de l’hôtel de ville. Montant de l’opération, tout de même : 4,5 millions d’euros. Ce qui fait frémir la droite lyonnaise, largement opposée à cette opération. Mais cet achat n’est pas réalisé, selon la majorité écolo, dans le seul but de réunir au même endroit les diverses forces politiques de la ville. «On travaille depuis quatre ans sur le sujet des locaux de groupes non accessibles aux personnes à mobilité réduite, nous confie-t-on dans l’entourage du maire tout vert, Grégory Doucet. On en a enfin trouvé bien que l’opposition ait repoussé le sujet à chaque fois.»

Jeudi, lors du conseil municipal, la premièr