Finalement, Christophe Castaner conclut peut-être l’année 2022 avec une victoire électorale. Le vote s’est tenu ce vendredi à Marseille, dans l’enceinte du Grand port maritime (GPMM), dont l’ex-député macroniste, sèchement battu lors des dernières législatives, est devenu le président du conseil de surveillance. Une nouvelle casquette qui s’ajoute à celle de président du conseil d’administration de la société du tunnel du mont Blanc, posée sur sa tête il y a tout juste une semaine par décret présidentiel.
Le processus s’est accéléré mi-novembre avec un arrêté du ministère de la Transition écologique actant d’abord sa nomination au sein de l’instance qui définit les orientations stratégiques du port, où des représentants de l’Etat et des collectivités locales siègent aux côtés de «personnalités qualifiées choisies en raison de leur compétence». C’est à ce titre, sans que lesdites compétences ne soient détaillées, que Castaner a été désigné, en même temps que Laurence Borie Bancel, actuelle dirigeante de la Compagnie nationale du Rhône, et Stéphane Richard, ex-PDG d’Orange. Ce dernier a même un temps été pressenti pour le poste de président, vacant depuis le décès du banquier d’affaires Jean-Marc Forneri en décembre 2020. Mais sa