Menu
Libération
Bilan

A Mayotte, un an de visites ministérielles et d’espoirs souvent déçus

Article réservé aux abonnés
Cyclone Chidodossier
Dossiers liés
Dévasté par le cyclone Chido, le département où se rend ce lundi et mardi François Bayrou est le théâtre de multiples déplacements d’Etat depuis la catastrophe. Mais depuis plus d’un an, les apparitions et les promesses – pas toujours tenues – se succédaient déjà.
Bruno Retailleau, alors ministre de l'Intérieur démissionnaire, à Mayotte le 16 décembre 2024. (Securite Civile/AFP)
par Axelle Sergent
publié le 29 décembre 2024 à 19h46

Plus de deux semaines après le passage ravageur du cyclone Chido, et après un report de vingt-quatre heures de son voyage, le Premier ministre, François Bayrou, doit atterrir ce lundi matin sur l’île de Petite-Terre, à Mayotte, au cœur de l’océan Indien. «Avec la volonté d’apporter des solutions concrètes aux populations sur place sur les questions d’éducation, de santé, d’habitat», faisait valoir son entourage samedi. L‘actuel locataire de Matignon, qui se rendra notamment dans un collège et un hôpital avant d’enchaîner les réunions avec des élus et des responsables économiques locaux, est accompagné de deux prédécesseurs qui ont rejoint son gouvernement à la veille de Noël : Elisabeth Borne (2022-2024), désormais ministre de l’Education nationale, et Manuel Valls (2014-2016), celui des Outre-Mer. A leurs côtés figurent aussi Yannick Neuder (Santé), Valérie Létard (Logement) et Thani Mohamed Soilihi (Francophonie et Partenariats internationaux). Ce dernier était déjà retourné sur son île natale en novembre pour signer une convention avec la chambre de commerce du Kenya afin de favoriser les échanges entre les deux pays. Il avait reçu un accueil chaleureux de la part des Mahorais.

On a souvent promis des «solutions concrètes» à leurs problèmes aux habitants de ce département qui ont aussi vu passer, ces deux dernières semaines,