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Européennes

A Montpellier, la gauche anti-Nupes veut se compter

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Refondations, le courant anti-Nupes du numéro 2 socialiste Nicolas Mayer-Rossignol se réunit ce week-end à Montpellier. Une étape sur le chemin des européennes, où certains imaginent mener une liste alternative.
Lors d'un meeting pour la candidature à la présidentielle d'Anne Hidalgo, entourée de Carole Delga et Bernard Cazeneuve, à Montpellier l'an passé. (Corinne Rozotte/Divergence)
publié le 31 mai 2023 à 2h58

En retrait ne veut pas forcément dire inactif. Relégué au second plan depuis 2017 et son départ de la tête du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, fervent opposant à la Nouvelle Union populaire sociale et écologiste (Nupes), continue de réfléchir à l’avenir de la gauche, et d’abord à celui de la social-démocratie, à laquelle il rêve de redonner son poids d’antan. Pour l’ancien député de Paris, la période y est propice. «Entre les difficultés que traverse la Nupes, le résultat de [la socialiste anti-Nupes] Martine Froger en Ariège, la perspective des européennes… tout ça conduit à une éclaircie pour la gauche soc dem», analyse-t-il. Rien d’anormal donc, à voir des initiatives anti-Nupes fleurir ces derniers temps.

Après le «Lab de la social-démocratie» de Laurent Joffrin et de Cambadélis à la mi-mai, c’est au tour de Refondations, le courant porté par Nicolas Mayer-Rossignol au PS, d’organiser sa petite sauterie entre vendredi et dimanche. A Montpellier, les roses critiques de la Nupes organisent un événement pour «Refonder et unir la gauche». Au programme : deux jours et demi de débats autour de questions telles que «comment aller de l’idéal au réel ?» ou «comment redonner à la gauche sa capacité à incarner la promesse républicaine ?»

Partisans d’une autre union à gauche

Invité, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, ne sera pas là. Pas plus que les dirigeants des autres partis de la Nupes. «Ils voulaient faire la démonstration de l’union. Ils font l’union… des