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Reportage

«Nous avons retrouvé l’envie d’avoir envie» : à Montreuil, le Nouveau Front populaire lance sa campagne

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Après un week-end agité au sein de La France insoumise et entre partenaires, les partis de gauche ont tenté de faire repartir une union formée en quelques jours.
Meeting du Nouveau Front Populaire pour les élections législatives à Montreuil, le 17 juin 2024. Avec Clémentine Autain, Marine Tondelier, Raquel Garrido, Olivier Faure, Alexis Corbière. (Albert Facelly/Libération)
publié le 17 juin 2024 à 23h36

La place Jean-Jaurès de Montreuil se remplit petit à petit. Il est 18h30, ce lundi 17 juin, et le soleil est encore là. D’un côté, quelques habitués jouent à la pétanque. De l’autre, une troupe de danse contemporaine performe sur une scène disposée face à la mairie. Dans quelques instants, syndicalistes, chercheurs, associatifs se succéderont face au public qui commence à se former pour le premier meeting unitaire depuis la formation du Nouveau Front populaire. L’économiste Julia Cagé et l’un des créateurs de la Primaire populaire, Samuel Grzybowski, ont convoqué la gauche politique et intellectuelle en périphérie de Paris. Avec un mot d’ordre : «Le Front populaire ne sera possible qu’avec la société civile». «La situation actuelle avec une extrême droite aux portes du pouvoir exige le rassemblement le plus large. Il ne peut se limiter aux seuls partis politiques», expliquait Julia Cagé à Libération dimanche.

Ce lundi, la gauche se retrouve après un week-end de fortes perturbations. A peine formée, la toute nouvelle union a tangué après