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Le drapeau israélien sur la mairie de Nice fait polémique

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Guerre au Proche-Orientdossier
L’affichage du drapeau israélien sur la façade de l’hôtel de ville niçois créé de vives tensions.
A la mairie de Nice, au lendemain de l'attaque du 7 octobre. (Arie Botbol/Hans Lucas.AFP)
par Chez Pol et Mathilde Frénois, correspondante à Nice
publié le 4 juin 2024 à 11h51

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La façade ocre de la mairie de Nice ne se contente plus des seuls étendards niçois, français et européens. Le drapeau israélien flotte fièrement sur le fronton. Regarder l’hôtel de ville, c’est en compter exactement 8. Trop pour trois Niçois. Ils ont demandé leur retrait au tribunal administratif de Nice pour «possibles troubles à l’ordre public». Vendredi, le juge des référés a rejeté la requête pour «défaut d’urgence». Les drapeaux israéliens sont toujours déployés.

L’étoile de David a été hissée au lendemain de l’attaque du Hamas le 7 octobre. «Tant qu’Israël n’aura pas gagné cette guerre, le drapeau israélien flottera sur le fronton de notre mairie», affirmait alors Christian Estrosi (Horizons). Depuis ce jour, le maire de Nice multiplie les soutiens au peuple israélien. Il projette le drapeau au-dessus de la promenade des Anglais, diffuse la photo des enfants-otages sur des panneaux publicitaires…

«Il faut un apaisement»

«Cela faisait suite à l’attaque du 7 octobre. C’était compréhensible. Mais aujourd’hui, on est au-delà : après sept mois du génocide, nous sommes à 40 000 morts à Gaza. Il faut un apaisement», argumente Amira Zaiter, fondatrice de l’association De Nice à Gaza. La militante a rédigé un courr