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A Nice, toujours pas de vaccin contre l’héritage de Jacques Médecin

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Nice garde encore l’amère saveur des idées extrémistes de celui qui fut son maire durant vingt-quatre ans. Mais ce cliché est peut-être un peu trop simpliste.

Jacques Médecin, ancien maire de Nice, à Montevideo (Uruguay), en septembre 1990. (MIGUEL ROJO/AFP)
ParChez Pol
Mathilde Frénois
correspondante à Nice
Publié le 05/05/2023 à 12h10

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A Nice, Jacques Médecin réapparaît toujours. On a beau tenter de l’oublier, de se dire que c’est du passé, l’ancien maire, mort en exil en Uruguay en 1998, plane sur la ville. Un héritage éternel, une relation charnelle. En avril, c’est grâce à Christophe Galtier qu’une pièce était remise dans la machine à légende. «Nous sommes dans la ville de Jacques Médecin et notre équipe ne correspond pas à ce que veulent les gens», aurait dit l’ancien coach de l’OGC Nice et désormais au PSG – des propos (démentis) révélés dans un mystérieux mail, entrainant l’ouverture d’une enquête préliminaire pour «discrimination fondée sur une prétendue race ou l’appartenance à une religion». L’entraîneur se serait plaint d’avoir «autant de noirs et de musulmans dans l’équipe».

Médecin a régné vingt-quatre ans sur la capitale azuréenne.