La victime s’en sort avec «deux dents cassées, des points de suture et le visage tuméfié». Un étudiant membre de Solidaires à Assas, l’université parisienne, a été «tabassé» vendredi 27 septembre par des militants d’extrême droite aux abords de l’établissement, dénonce un communiqué du syndicat. La raison ? Il aurait simplement «recouvert un sticker de la Cocarde Assas», section du syndicat étudiant notoirement proche du RN, auquel il sert de vivier, mais aussi de groupuscules violents. Quelques heures plus tard, toujours devant l’établissement, une autre membre du syndicat a été «attendue» par des nervis et a dû être exfiltrée par la sécurité de la fac. Contactée, la direction d’Assas n’a pas donné suite à nos sollicitations.
Vendredi en fin de matinée, la première victime sortait des cours lorsqu’elle a croisé devant l’université des militants d’extrême droite qui distribuaient des tracts. Ceux-ci étaient marqués du logo du groupuscule Les Natifs, héritier du mouvement interdit Génération identitaire, et appelaient à la mobilisation pour la manifestation surfant sur la mort de