«Ils se vendront à elle la corde au cou…» prédit, fataliste, un ancien macroniste. Les élus Renaissance inéluctablement rangés derrière Rachida Dati pour les élections municipales de 2026 à Paris ? Le haut-commissaire au Plan, Clément Beaune, compte, lui, déjouer ceux de la ministre de la Culture, qui ambitionne d’unir la droite et le centre. Dati, «ce n’est pas ma famille politique», a prévenu, jeudi sur Sud Radio, l’ancien député de Paris, souhaitant que le bloc central (Renaissance, Modem, Horizons) parte sous ses propres couleurs pour succéder à Anne Hidalgo. «Ce serait bizarre que, dans la capitale, alors qu’on a des élections importantes, notre famille politique ne soit pas représentée. […] Nous avons des valeurs, des idées qu’il faut porter nous-mêmes», enfonce Beaune qui compte «s’engager dans la campagne parisienne» en briguant «une place sur une liste» voire en en prenant la tête.

Est-il le seul à se mettre en travers du rouleau compresseur Dati ? Fin mars, la candidate macroniste à Paris en 2020, Agnès Buzyn, aujourd’hui conseillère-maître à la Cour des comptes,